Mobilisation contre la LPR à l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD
- Présentation des différents participants provenant de tous les campus (Valrose/ Carlone/ SJA/ Trotabas/ Sophia/ Pasteur).
- Brève présentation de la situation (diaporama) avec notamment un point sur les différentes actions nationales et locales.
- Question à l’adresse d’un collègue EC de droit parmi les intervenants : Quels sont les leviers pour revenir sur une loi déjà votée ?
Réponses :
1/ Une deuxième lecture de la loi peut être demandée au parlement par le chef de l’état, c’est une demande qui a d’ailleurs été faite par un collectif de plusieurs de milliers de chercheurs (mais très improbable que Macron le fasse)
2/ Une saisine auprès de Conseil Constitutionnel peut être faite également, une saisine serait en cours (une sénatrice socialiste a annoncé un recours auprès du conseil constitutionnel, https://academia.hypotheses.org/28143).
Quels seraient les différents arguments possibles pour défendre la non- constitutionalité de la LPR : la disparation programmée du CNU qui est non conforme à l’indépendance des chercheurs ; l’amendement sur le délit d’entrave qui est un « cavalier » législatif; l’insincérité du financement de la recherche puisqu’il n’y a pas en réalité d’amélioration de la situation financière.
- Une étude de spécialistes d’aménagement du territoire montre comment la LPR pourrait aggraver les inégalités entre universités.
Une pétition (https://petitions.senat.fr/initiatives/i-483) vise à créer une mission de contrôle sénatoriale de la politique de recherche et d’enseignement supérieur sur la cohésion territoriale en France. - Localement 3 EURS pour l’instant on fait voter une motion contre la LPR, Odyssée, Lex Société, et Creates. Le Cosp de l’EUR Spectrum travaille aussi à l’écriture d’une motion.
Au Conseil d’administration de l’UCA, une motion contre la LPR a été proposée par les élus de la liste « Service Public & Démocratie Universitaire » mais elle n’a pas été votée à quelques voix près. Une motion proposée par le présidant d’UCA s’opposant uniquement à la disparition de la qualification des candidats EC par le CNU a elle été votée. - Plusieurs échanges centrés :
- sur les moyens et les discours à tenir pour mobiliser les collègues,
- sur les inquiétudes vis à vis des étudiants qui subissent une double peine avec la LPR qui obscurcit l’avenir des doctorants et post-doctorants et le confinement avec les cours maintenus à distance. L’incohérence des mesures a aussi été évoquée par une collègue de STAPS qui ne peut pas enseigner en présence au L1 mais qui peut dispenser des TP dans des salles remplies de 40 étudiants. Des élus du CAC dont une séance se tenait en même temps que l’AG ont eux soulever la question de la différence de traitement entre les étudiants de classes préparatoires qui continuent à aller en cours (en alternance comme les lycéens) et les étudiants universitaires qui ont été privés de cours en présence pendant la plus grande partie de 2020.
- sur les atteintes incroyables aux libertés et les modes de répression (interdiction de manifester le 24 novembre à Paris, loi globale sécurité, évacuation ultra violente des migrants).
- sur les modes d’action à mettre en place localement.
- les difficultés rencontrées pour la transmission (mailing liste) des messages syndicaux
A l’issu de ces échanges, il est décidé d’organiser un rassemblement anti-LPR sur Nice, si possible place Masséna à une date qu’il reste à fixer en fonction du calendrier des mobilisations nationales. En attendant la date, il faut tenter de mobiliser les collègues (AG de laboratoire, de département, d’institut) de préparer un tract et l’organisation de ce rassemblement.