novembre 21, 2024
LPR / UNS

[Photos] F. Vidal : Not Welcome Back #LPPR

Plusieurs dizaines d’agents de l’ESR, d’étudiants et de gilets jaunes sont venus accueillir la ministre de l’ESR, Frédérique Vidal, cette après-midi, lors de l’inauguration du bâtiment de l’IMREDD, pour lui dire tout le mal qu’ils pensent de la Loi de Programmation Pluriannuelle pour la Recherche (lire l’analyse de la CGT sur la LPPR). Et ce malgré le délai extrêmement court (24h) pour nous organiser au moment où nous avons eu l’information, et le blocage par la direction de l’Université des mails syndicaux appelant au rassemblement.

Comme nous pouvions nous y attendre, un gros dispositif policier nous attendait (plusieurs fois le nombre que nous étions d’après des journalistes-photographes qui semblaient choqués : « on a l’impression que c’est Macron qui vient »). Une partie importante de ce dispositif est venue à notre contact. Assez fébrile pour plusieurs d’entre eux, LBD dans notre direction alors que nous étions à l’arrêt sans gestes ou attitudes agressives. Les policiers les plus émotifs se sont relaxés après quelques minutes. Nous avons toutefois appris par des camarades bien placés que les ordres étaient « boucherie autorisée » 😠 . Il semblerait que le commissaire Souchi, de sinistre mémoire pour plusieurs amis militants (Genevève Legay, Olivier Silham, et bien d’autres) aient été en poste ce jour-là (lire l’article dans l’Humanité : « Répression. Rabah Souchi, commissaire récidiviste« ).

Mais cette outrance visuelle de bleu marine sur Béton-Vallée n’a toutefois pas affecté la bonne humeur des manifestants ; lors du passage de la ministre en voiture nous avons pu lui chanter des chansons à sa gloire 😂. Nous espérons qu’elle ait pu constaté nos progrès depuis qu’elle a quitté Nice pour la capitale.

Si la direction de l’université a réussi en partie son coup en ne permettant pas la pleine mobilisation de l’ESR niçois en colère, nous avons réussi le nôtre en démontrant que partout où la ministre irait, elle ne serait pas la bienvenue, pas même à Nice, en montrant à la fois notre détermination et notre calme face aux provocations.
Il va bien falloir que les néo-managers comprennent que partout sur les campus et dans les locaux de l’université, enseignants-chercheurs, chercheurs, agents et étudiants sont chez eux. Nous sommes colocataires de notre université n’en déplaise aux barons locaux et leurs personnels « universitaires » ; à la MSH, comme à Valrose, comme à Carlone, comme à Trotabas, comme à l’IMREDD 😉.